Le centre de retour pour requérants déboutés de Prêles (BE) entrera en service probablement au milieu de l’année 2019. L’ouverture du centre a été retardée de huit mois environ. Des citoyens qui estiment que l'établissement est disproportionné ont lancé une pétition.
Entre 350 et 450 places d’hébergement sont actuellement planifiées, indique vendredi la Direction de la police et des affaires militaires (POM) bernoise. Cette dernière précise qu’elles ne seront pas toutes occupées de façon permanente. Initialement, une centaine de places étaient prévues.
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Estimant que le projet est disproportionné et démesuré par rapport à la population de Prêles, un groupement de citoyens a lancé une pétition. Ce comité indique ne pas être opposé à l'accueil de migrants, mais veut qu'un certain seuil soit respecté et qu'une mixité soit observée.
Il veut que le Canton de Berne abandonne son projet. Dans son communiqué de vendredi, la POM précise qu'une rencontre a eu lieu récemment avec le comité qui a lancé la pétition "Plateau de Diesse centre requérants pas comme cela".
"Il sera tenu compte des remarques et des questions soulevées lors de la rencontre lors des éclaircissements en vue de l’ouverture", précise le Canton de Berne. Des entretiens ont aussi été menés en février et mai déjà avec les représentants des communes concernées, le Conseil du Jura bernois, le Conseil des maires du Jura bernois et la préfète.
Séance d'information à la population
La Direction de la police et des affaires militaires n'est pas en mesure de donner pour l'heure des renseignements sur l'avancement des travaux. Une séance d'information sera organisée pour la population au printemps 2019.
Philippe Brunner, ancien chargé de sécurité du Foyer d’éducation de Prêles, dirigera le centre de retour. Des emplois seront créés dans la restauration, les services de conciergerie, l'encadrement et l'enseignement obligatoire.