Comme d'habitude quand il s'attaque à des femmes dans "La Tuile", son journal dit satirique, Pierre-André Marchand a pratiqué un lexique graveleux et sexuel, vulgaire et plutôt bas de gamme.
Isabelle Chevalley, la conseillère nationale Vert'libérale, promotrice fervente des éoliennes, soupçonnée par Pierre-André Marchand de vouloir défigurer les crêtes jurassiennes, y a eu droit. Ce matin, du coup, le Tribunal de première instance à Porrentruy a retenu Pierre-André Marchand coupable d'injure.
"Pardon!"
La condamnation d'aujourd'hui concerne une parution de 2013. Une précédente avait été prononcée, suite à des écrits de 2011 qui déjà se déchaînaient sur le même ton contre Isabelle Chevalley.
Peine encourue: 3000 francs d'amende auxquels s'ajoutent 30 autres jours-amende à 100 francs, accompagnés d'un sursis précédent révoqué et passé de 2 à 3 ans.
Interrogé sur ce vocabulaire particulièrement vulgaire et salissant à l'égard des femmes dans ses écrits satiriques, il reconnaît ses torts et demande "Pardon!"
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