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Pêche: l’Etat jurassien mécontent de l’attitude de la fédération

L’Etat jurassien ne participera pas à l’assemblée générale de la Fédération cantonale des pêcheurs jurassiens. Il reproche à l’association le message, truffé de critiques envers les instances cantonales, qui accompagne l’invitation.

22 févr. 2019, 17:52
L’Etat jurassien ne participera pas à l’assemblée générale de la Fédération cantonale des pêcheurs jurassiens.

«L’Exécutif cantonal a décidé de décliner l’invitation de la Fédération cantonale des pêcheurs jurassiens (FCPJ) à sa 40e assemblée générale qui se tiendra samedi», a-t-il indiqué vendredi. Le message du président de la FCPJ est constitué «uniquement de critiques envers les instances cantonales et les personnes y travaillant, sans mise en perspective et sans pondération», a-t-il précisé.

Ce message est perçu «comme inapproprié et inacceptable», peut-on lire dans le communiqué. «L’Etat entend montrer, par un signal clair, que tout n’est pas permis entre partenaires liés par un contrat de prestations», qui a récemment été reconduit.

«Ces attaques unilatérales surprennent, d’autant qu’elles ne sont accompagnées d’aucune mise en perspective des nombreux points positifs qui caractérisent les relations entre la fédération cantonale et l’Etat. Des éléments de satisfaction que les représentants de la FCPJ ont d’ailleurs soulignés durant les séances organisées avec les organes de l’Etat», explique la Chancellerie d’Etat.

Plus de 5,6 millions investis

Le Département de l’environnement et l’Office de l’environnement rappellent qu’ils ont rencontré à neuf reprises en 2018 le comité de la FCPJ. Les pêcheurs ont aussi été invités à des chantiers d’aménagement de cours d’eau. En 2018, le canton du Jura a investi plus de 5,6 millions de francs pour les cours d’eau, notamment pour des aménagements en faveur de la biodiversité.

«Le cas du ruisseau de Bellevie est particulier. L’assèchement temporaire d’une partie du cours d’eau est à placer dans le contexte d’étiage exceptionnel de l’automne. Rien ne justifie les critiques émises sans nuances alors que le projet a transformé un canal artificiel en un cours d’eau à morphologie naturelle. L’Etat s’est engagé à suivre très attentivement l’évolution des paramètres hydriques d’un ruisseau qui devrait rapidement évoluer positivement», a-t-il expliqué.

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