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Onze kilomètres de bonheur entre La Combe-à-la-Biche et Le Boéchet

Face au monde qui arrivait ce samedi matin, les navettes se sont multipliées à un rythme plus fréquent que prévu entre Le Boéchet et La Combe-à-la-Biche, où quelque 200 génisses terminaient leur estivage. Arrivés à l'alpage, les visiteurs ont baigné dans une ambiance chaleureuse, parmi les agriculteurs venus décorer leurs génisses, avant que ne commence la 28e édition de l'unique désalpe jurassienne, direction Le Boéchet.

08 oct. 2016, 19:35
/ Màj. le 08 oct. 2016 à 20:51
Arrivée du cortège et des génisses au Boéchet.

Président de la seule désalpe du canton du Jura, la 28e cette année, Vincent Godat était de bonne humeur ce matin, au Boéchet. A sa mine réjouie, les auspices s'annonçaient déjà prometteurs. "Ce sera une magnifique journée!", se réjouissait-il.

Et en effet, déjà tôt aujourd'hui, il y avait de l'enthousiasme populaire dans l'air. Dès 9h, les visiteurs sont arrivés par vagues ininterrompues pour rejoindre les quelque 200 génisses en estivage depuis mai dernier à La Combe-à-la-Biche. Donc davantage de navettes que prévu sont parties direction l'alpage. 

A un moment donné, il y a eu donc foule à La Combe-à-la-Biche. Accordéon, soupe aux pois, saucisses, et même d'onctueux mille-feuilles attendaient les visiteurs de la manifestation et les agriculteurs venus chercher leurs génisses. La RTS était là aussi. Pour y tourner des images dont sera tiré un petit film de quelques minutes qui précédera la diffusion de la messe du dimanche 27 novembre à l'église catholique du Locle. Messe qui sera animée par deux abbés des Franches-Montagnes présents à la désalpe du jour. 

D'abord calmes, les génisses ont commencé à s'agiter, lorsque leurs propriétaires se sont mis à les bichonner et les décorer de fleurs et de grosses cloches. Excitées par le bruit de leurs sonnailles et leurs arrangements floraux, comme d'habitude au moment où la barrière a été levée et que le chemin s'est ouvert, elles ont dévalé à toute vitesse sur la route menant au Boéchet.

Les onze kilomètres de trajet, hommes et bêtes ensemble, se sont terminés par un cortège à l'entrée du village, qui a fini plein à craquer. "On n'a jamais vu autant de voitures sur le parking!" commentait Jean Scheidegger, vice-président de la désalpe, content de ce succès de fréquentation.

Et ouf, il n 'a pas plu. Quant aux températures froides, on ne les sent plus, quand on parcourt 11 km en parlant, riant et marchant d'un pas vigoureux.

A La Combe-à-la-Biche, on se revigore avant d'attaquer les 11 km à côté des génisses, arrivées à la fin de leur estivage.

On n'a pas oublié de concocter un dessert...

On bichonne les génisses, avant le départ sur Le Boéchet...

Prêtes, les génisses se lancent énergiquement sur les routes...

A mi-chemin, en plein pâturage...

Après deux heures de désalpe, les bergers arrivent à destination, la voix fatiguée, à force d'avoir crié "Hop! Hop! Hop!"

 

Arrivées au Boéchet, les génisses seront triées et emmenées au bercail par leur propriétaire.

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