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Obispo fan, Kendji acclamé, Razorlight contre la faim, les temps forts du jeudi au Chant du Gros

Le Chant du Gros s’est ouvert ce jeudi soir avec Pascal Obispo, Kendji Girac et Razorlight.

06 sept. 2019, 08:00
Le public s'est massé sous la grande tente pour le concert de Kendji Girac.

Obispo, ce fan

C’est un vrai fan, Pascal Obispo. En ouverture du Chant du Gros ce jeudi soir, le Français a rendu de multiples hommages à ses héros tout au long de son concert.

Le chanteur a entamé son show avec une basse-violon Hofner, un instrument rendu mythique par le Beatle Paul McCartney. Avant de glisser un refrain de «So Lonely» de The Police dans sa chanson «Où et avec qui tu m’aimes», puis de faire diverses allusions musicales à Eurythmics («Sweet Dreams»), Queen («Another one bites the Dust»), Frankie Goes to Hollywood («Relax») et même une reprise complète de «Shout», de Tears for Fears. Et on en passe.

Evidemment, le chanteur-bassiste a aussi interprété ses propres tubes, comme «Assassine», «Lucie» (seul au Wurlitzer) ou le récent «Rien ne dure». Et, bien sûr, «Fan», avant de terminer avec «Allumez le feu», qu’il avait écrite pour Johnny Hallyday. Un concert authentique et sans fioriture, une belle surprise.

Pascal Obispo et sa basse Hofner, rendue mythique par Paul McCartney. Photo: Bernard Python

Kendji, entre flamenco et reggaeton

Le jeune chanteur d’origine catalane Kendji Girac est monté sur la grande scène en fin de soirée. Le gitan, à l’air très décontracté et à la barbe impeccablement taillée, a offert à un public en transe un show rassemblant flamenco et reggaeton, guitares sèches et synthétiseur Moog, quelque part entre les Gipsy Kings et Gims (dont il a d’ailleurs repris la chanson «Bella»).

Un concert réglé au millimètre qui, hormis quelques passages instrumentaux bien sentis, ne laissait pas une immense place à la spontanéité. Ses très nombreux fans en ont redemandé, les autres un peu moins.

Kendji Girac a ravi ses nombreux fans. Photo: Bernard Python

Razorlight contre l’appel de l’estomac

C’est devant un public un peu clairsemé qu’a joué le groupe Razorlight, qui se produisait en milieu de soirée sur la scène Déménage. Il faut dire que les Anglais avaient la tâche difficile de jouer entre les deux concerts très attendus de cette première soirée. Si bien que les spectateurs, répondant à l’appel de l’estomac, en ont profité pour se sustenter, en goûtant aux diverses spécialités proposées au festival.

La foule était finalement plus importante sous la tente-restaurant que sous celle abritant la scène Déménage. Razorlight a tout de même eu droit à sa revanche au moment de terminer son concert avec son tube «America», qu’une partie du public a repris en chœur.

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