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Nouvelles têtes pour le parc naturel

21 oct. 2009, 10:12

ça, c'est fait: à l'unanimité et par acclamation, Jean-Pierre Beuret et Bernard Soguel ont été élus hier soir respectivement président et vice-président de l'Association pour le Parc naturel régional du Doubs (APNRD), lors de l'assemblée générale qui se tenait à Saignelégier. Ils remplacent Gilbert Hirschy, président depuis 2002, et Nicolas Vuilleumier. Une passation de pouvoir qui ne doit rien au hasard, puisque le projet, qui a obtenu en août de la Confédération le label de candidat (notre édition du 29 août), entre dans «une période charnière», comme l'a rappelé en introduction le maire de Saignelégier René Girardin.

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Devant une soixantaine de personnes, dont plusieurs représentants de communes, Jean-Pierre Beuret a rappelé les «réticences nombreuses, fortes et chroniques» rencontrées au cours de l'élaboration du projet de parc. Selon l'ancien ministre jurassien, ces réticences sont principalement dues au fait que l'aspect protection de la nature a été largement mis en avant, éclipsant les deux autres piliers sur lesquels repose le parc: le développement social et économique de la région. «Il faut rééquilibrer cela», a estimé le nouveau président. Qui a fait part de sa volonté de mettre rapidement sur pied des projets concrets fondés sur l'agriculture, l'exploitation du bois ou le cheval franches-montagnes, «dont les documents ne font pour l'instant aucune mention».

«De par la portion du Doubs qui y coule et le nombre de communes qui figurent dans le périmètre du Parc, le canton du Jura est le principal concerné», a rappelé quant à lui Bernard Soguel. «Il doit jouer un rôle moteur, et il est normal qu'il assure la présidence du projet», a encore estimé l'ancien conseiller d'Etat neuchâtelois. Pour lui, l'aspect transfrontalier est primordial. «Le Doubs appartient aux deux pays, ils doivent collaborer.»

Le nouveau vice-président a également tenu à souligner la «bonne impression» qu'il avait eue lors de la visite de la délégation de l'APNRD à l'Office fédéral de l'environnement, en août. «Et ce n'est de loin pas toujours ce qu'on ressent dans un office fédéral», a-t-il souligné. Reste maintenant a trouver de l'argent pour concrétiser des projets. «C'est une phase difficile, mais nous avons l'appui de la Confédération», a estimé Bernard Soguel. Et de conclure: «Nous avons toutes les cartes en main». /nhe

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