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L'atout du Comptoir franc-montagnard, "c’est la proximité, poussée loin!"

Dès mercredi, la 42e édition du Comptoir franc-montagnard ouvrira ses portes à la halle-cantine du Marché-Concours à Saignelégier. On n’y craint pas le récent flop du Comptoir suisse.

01 oct. 2018, 18:02
Ce seront en tout 43 exposants et artisans qui tiendront leur stand de mercredi à dimanche soir, à Saignelégier.

Avec 43% de fréquentation en moins – 108’000 visiteurs en 2017, 61’000 cette année -, le 99e Comptoir suisse a fait un flop à Lausanne, du 14 au 23 septembre dernier au Palais de Beaulieu. On en est donc à se demander si une 100e édition aura lieu en 2019.

Cette chute de fréquentation n’effraie pas le moins du monde le boucher taignon Romain Paratte. Président du comptoir franc-montagnard, il voit au contraire arriver «confiant et relax» la 42e édition, qui se déroulera, dès mercredi et jusqu’à dimanche, à la Halle-Cantine du Marché-Concours de Saignelégier.

Concurrence entre exposants de la région et d’ailleurs évitée

«D’abord parce que nous, les organisateurs, sommes des Franches-Montagnes et non sous la gouverne d’une maison mère dont le siège est à Bâle, comme c’est le cas pour le Comptoir suisse. Ensuite, du fait que nous nous mobilisons intensément pour privilégier le commerce de proximité. Car dans notre esprit, le mot ‘proximité’ n’est pas un vain mot.» Ce qui vaut un nombre constant de curieux. Autour des 5’200 à 5’300 par édition. «Si cette année nous atteignons les 6’000, on aura progressé.»

Le principe de mettre un point d’honneur à l’accueil de négociants et artisans locaux et régionaux est poussé loin. «Carrément jusqu’au point où nous veillons à ce que des professionnels d’une branche ne se retrouvent pas en concurrence avec d’autres de la même branche et venant d’ailleurs.» Là, il donne un exemple: «Seul un marchand de vin de la région sera parmi nous. La proximité est vraiment notre panacée!»

De 7’800 à 16’000 francs

De cette manière, on évite que des rivaux finissent par tirer les visiteurs par la manche afin de les attirer plutôt vers leur stand. «Et si un détaillant de l’extérieur, spécialisé dans un domaine, veut participer, on vérifie d’abord que sur la liste des inscrits n’en figurent pas déjà d’autres du coin, qui travaillent pareil.» Ce seront au total 43 exposants qui s’attacheront à faire mieux connaître leurs produits.

Le moral des troupes mobilisées pour que le rendez-vous soit une réussite n’est pas le moins du monde affecté par la récente hausse – importante – du prix de location de la halle.

«Nous sommes prêts»

«Auparavant, nous payions 7’800 francs pour deux semaines. Temps investi dans le montage, puis le démontage de l’événement.» Aujourd’hui, il s’agit d’en débourser 16’000. «Nous versons de bon gré ce loyer plus conséquent à la Fondation de la halle-cantine. Sinon, ce serait à la commune de Saignelégier d’être garante du déficit de cette fondation.» Non, la hausse du mètre carré qui a dû être répercutée sur la location des stands n’a pas dissuadé des participants. «En juin, l’entier des places avait trouvé preneur.»

Et ce qui réjouit aussi Romain Paratte? «Les six menus différents à choix proposés chaque jour aux commerçants et aux visiteurs par le restaurant du Centre de loisirs. Depuis un moment déjà, nous privilégions une professionnalisation de la restauration.» Et il lance, tranquille: «Vous voyez, nous sommes prêts. J’ai de quoi me sentir détendu.»

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