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Noah fait un triomphe et le festival pète les plombs

12 sept. 2011, 10:12

Une fréquentation record, des artistes contents, un ciel sans nuage une température quasi tropicale... Le 20e anniversaire du Chant du Gros aura été fêté de bien belle manière. «Il a fait tellement chaud qu'une agente de sécurité s'est fait piquer par un moustique, c'est du jamais vu!», rigole Gilles Pierre.

A l'heure du bilan, le directeur et programmateur du festival était aux anges. «Vendredi et samedi soir, c'était sold out.» Comme toujours, difficile d'articuler un chiffre pour ce qui est de la fréquentation, puisque les moins de 16 ans ne paient pas et ne sont donc comptabilisés nulle part. «Mais je pense qu'il y a eu environ 30 000 personnes sur les trois soirs. Je n'ai jamais vu autant de gosses que cette année», note le boss. L'an passé, les organisateurs avaient annoncé 24 000 spectateurs. Le record est donc, une fois encore, battu.

Pour cette 20e édition, le budget avait explosé, dépassant «passablement bien» le million de francs. Malgré cela, Gilles Pierre estime que cette année sera très certainement bénéficiaire.

Noah fait un triomphe

Pas d'incident majeur durant ce 20e mais quelques problèmes techniques tout de même. Jeudi et vendredi, plusieurs coupures d'électricité sont survenues dans le secteur des stands des «babas cools». «Les marchands sont censés arriver avec une ou deux guirlandes et finalement ils débarquent avec 20 spots, dont la moitié sont hors service et font péter les plombs...», image Gilles Pierre. Le problème a finalement pu être réglé grâce à la patience des électriciens du festival.

Autre mauvaise surprise: cette année, les organisateurs ont installé davantage de cabines de toilettes pour les dames. «Mais on n'a pas pensé qu'il n'y aurait pas suffisamment de pression pour toutes les chasses d'eau...» Du coup, les toilettes se sont rapidement bouchées. Le mieux est parfois l'ennemi du bien...

Côté concerts, le public du Noirmont a fait un véritable triomphe samedi soir à Yannick Noah. Il faut dire que l'ancien tennisman, âgé aujourd'hui de 51 ans, n'a pas ménagé ses efforts pour entrer en contact avec les spectateurs massés sous la grande tente. Il a pris un long bain de foule, serrant des mains et prenant des photos au milieu du public. Son duo avec la chanteuse Asa, qui s'était produite en début de soirée, a également ravi ses fans, venus en nombre. Musicalement parlant, Yannick Noah ne réinvente pas la roue. Mais il possède indéniablement une énergie hors du commun, et hautement communicative.

Muse au Noirmont?

Il est revenu à Christophe Meyer et à ses acolytes de Fou de clore samedi soir cette édition anniversaire. A 44 ans, le bouillant Jurassien n'a pas pu s'empêcher de grimper sur les structures de lumière, à plus de sept mètres du sol...

Reste que cette année, Gilles Pierre a presque réalisé son rêve de faire venir Pink Floyd au Noirmont. Et après? «Ce serait Muse ou Bruce Springsteen, mais vu les cachets qu'ils demandent, on entre là dans le domaine du fantasme», lâche le boss. «Mais bon, ça fait deux ou trois ans que tous les artistes qu'on programme, c'était déjà du fantasme...»

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