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Morts par étouffement

Les circonstances du drame de lundi sont établies: l'homme a étouffé son épouse et son fils, avant de se pendre. Ses mootifs demeurent inconnus La ville en est encore toute secouée. Et ce ne sont pas les premières conclusions de la police cantonale bernoise sur le drame de lundi, qui a coûté la vie à deux adultes et un enfant, qui vont apaiser l'abattement, la stupéfaction et l'incompréhension auprès de la population de Saint-Imier.

26 oct. 2006, 12:00

Au terme de leurs investigations, les enquêteurs ont pu établir que l'homme de 42 ans a étouffé sa femme du même âge et son enfant de 8 ans dans leur appartement du premier étage de l'immeuble, sis à la place du Marché 7.

Pas d'intervention d'un tiers

Ensuite, le père de famille s'est pendu à la buanderie. A ce stade de l'enquête, ses motifs demeurent inconnus, le meurtrier n'ayant laissé aucune lettre pour expliquer son effroyable geste. Une éventuelle intervention d'un tiers a été définitivement écartée par les enquêteurs.

Ce genre d'homicide a nécessité l'intervention de moyens humains conséquents de la part de la police. Combien d'hommes? On n'en saura rien.

Aucun cri

Premier constat de la part des enquêteurs: les faits «se sont très probablement déroulés dans le courant de dimanche à lundi». La police ne dispose d'aucun témoignage direct de la part des voisins. Personne, donc, n'a entendu le moindre cri.

On rappelle que c'est lundi matin, aux environs de 7h15, qu'une habitante de l'immeuble s'est rendue dans la buanderie, qui se trouve dans les combles, et a fait une macabre découverte: celle d'un homme pendu.

Immédiatement alertée, et ayant appris par la suite qu'il s'agissait d'un père de famille, la police a redouté le pire. Et c'est dans l'appartement familial qu'elle a découvert le corps de la maman et celui de l'enfant.

Famille sans histoire

La famille était apparemment sans histoire. L'épouse, souffrant de sclérose en plaques, ne se déplaçait qu'en chaise roulante. Le mari, enfant de Saint-Imier et de nationalité suisse, exerçait la profession d'aide-infirmier dans un home pour personnes âgées de la place. Il n'était pas connu des services de police.

C'est l'institut de médecine légale de l'Université de Berne qui a autopsié les trois corps, qui sont déjà ou seront rendus tout prochainement aux familles. Le jour des obsèques n'est pas connu.

Les enquêteurs communiquent qu'ils attendent les résultats de relevés de traces effectués sur place. Ainsi, ce drame familial fait l'objet d'investigations toujours en cours.

Aussitôt le drame connu, le directeur de l'école primaire de Saint-Imier, Bertrand Henz, avait mis sur pied un soutien psychologique, avec l'aide du Service psychologique pour enfants et adolescents (SPE). Cette cellule regroupe les quatre institutrices qui avaient cours avec la jeune victime, la présidente de la commission d'école, la médiatrice de l'école, ainsi que deux représentants du SPE.

Cellule maintenue

Jusqu'à hier, aucun élève ni professeur n'avait eu recours à cette cellule, qui continuera d'exister maintenant que des nouveaux éléments de l'enquête sont apparus. «Compte tenu du degré de la tragédie, les élèves réagissent plutôt bien, commente Bertrand Henz. Mais des réactions peuvent survenir ces prochains jours.»

D'où la vigilance de la direction. / GST

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