Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Les zones d’ombre d’une découverte sensationnelle

L’homme qui a déterré la fameuse main en bronze, l’année dernière, est accusé d’avoir pratiqué des fouilles illicites sur les lieux de sa découverte. Sous le coup d’une enquête pénale, il nie tout en bloc.

29 sept. 2018, 00:01
DATA_ART_12413396

Massimo Beck (47 ans), de Courtelary, a un hobby peu ordinaire: chercheur d’objets métalliques. C’est lui qui, accompagné d’un collègue, a découvert à Prêles, en octobre 2017, la fameuse main en bronze vieille de 3500 ans (lire notre édition du 19 septembre), peut-être la plus vieille sculpture en bronze d’Europe.

Une fois déterré, l’objet repéré par le détecteur de métal n’a pas immédiatement frappé l’attention du chercheur, car il était enrobé d’une épaisse couche de terre. A première vue, il s’agissait d’une vulgaire cannette, comme c’est souvent le cas. Mais en le retournant, Massimo Beck découvre le bracelet en or et comprend qu’il vient de faire une importante découverte archéologique. La lame de poignard et la côte humaine lui en apportent bientôt la confirmation.

Il garde ses trouvailles chez lui durant le week-end. Et la semaine suivante, accompagné par son ami, il se rend à Berne au Service archéologique...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias