Pour les Verts jurassiens, c’est une nouveauté. Samedi, lors de leur assemblée générale, ils ont décidé d’instaurer le principe d’une présidence de leur parti. Jusqu’à présent, adeptes d’une organisation linéaire et non pyramidale, ils n’avaient que des porte-parole. Titre qui, selon les termes mêmes du communiqué, pouvait prêter à confusion auprès des interlocuteurs externes au parti.
Exit donc le porte-parole. Désormais, ce sont deux vice-présidentes qui sont aux commandes de la formation écologiste. Il s’agit de la Franc-Montagnarde Pauline Godat, du Bémont, et de Céline Robert-Charrue Linder, de Delémont.
En octobre dernier, la première avait fait campagne pour un siège au Conseil des Etats; la seconde était en lice pour le National. Les résultats des élections fédérales avaient permis aux Verts de se hisser au troisième rang des partis jurassiens, derrière le PS et le PDC.
Pour 2020, le parti s’est doté d’un bureau de 12 personnes, dont sept femmes.