Les chevaux franches-montagnes partent comme des petits pains dans le Jura. «Au point qu’il vaut mieux que les intéressés se dépêchent s’ils veulent encore en acheter un cette année», lance Chantal Oppliger, responsable des ventes au sein de la Fédération jurassienne d’élevage chevalin.
Cette situation est surprenante, tant les éleveurs ont tiré la langue par le passé, en raison d’un contexte difficile. Chantal Oppliger l’apprécie: «Et comment!» Il y a sept ans, on l’avait vu pleurer au Marché-Concours, tellement les acheteurs se faisaient rares.
Elle ne déplore même pas l’annulation, cet été, de cette manifestation commerciale majeure en raison du Covid-19. «Sa suppression n’a nullement nui aux affaires. Depuis début janvier, nous avons déjà écoulé le quota annuel habituel, voire davantage. Donc d’ici à Noël, nous battrons un record.» En l’état, elle préfère toutefois ne pas articuler de chiffres précis.
Belges friands
Comment explique-t-elle ce scénario? «En raison de la...