Il n’avait pas raccroché sa casquette de président de la Fédération suisse du franches-montagnes en mai 2017, que Bernard Beuret envisageait déjà un nouveau projet: inscrire les Franches-Montagnes au Patrimoine mondial de l’Unesco.
«Ma motivation était au départ inspirée par le désir que l’élevage du cheval franches-montagnes soit distingué par une reconnaissance de l’Unesco. Car j’étais mû par le souhait d’en perpétuer la race et ses variantes.» Cependant, il apprend, primo, que le monde animal n’est pas pris en ligne de compte par l’organisation internationale. «Et secundo, la spécialité taignonne figure déjà dans la liste des traditions vivantes du patrimoine culturel immatériel suisse.»
Soutien du canton demandé
Pas de quoi baisser les bras, à ses yeux. «J’ai du coup placé mes réflexions au sein d’un contexte global, qui commence par la colonisation du district, suite à la charte de franchise du Prince-Evêque de Bâle en 1384. Dont a découlé l’évolution...