«Depuis son inauguration en juin 2015, le Musée de la boîte de montre, au Noirmont, n’a pas encore accueilli une seule classe des écoles du village ou des Franches-Montagnes.» Conservateur du musée en question, Georges Cattin s’interroge sur les orientations pédagogiques du corps enseignant local, tout en déplorant le manque d’intérêt de certains jeunes adultes. «Environ 80% de notre public a plus de 50 ans.»
Dans le domaine de l’horlogerie, aujourd’hui, l’habillage horloger reste l’un des secteurs les plus prospères des Franches-Montagnes, où il s’est développé dès le début du 18e siècle.
Grâce à l’industriel Georges Paratte, un lieu de mémoire unique lui offre les espaces qu’il mérite depuis 2015. Plutôt bien fréquenté depuis son ouverture, le musée reçoit sur l’année près de 1000 personnes. Groupes et professionnels de l’horlogerie, principalement. «On voit beaucoup de sociétés de contemporains, par exemple, et passablement de sorties d’entreprise.» Relativement peu de jeunes gens,...