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Le taxidermiste de Vicques ne veut pas mourir empaillé

Christian Schneiter, taxidermiste établi depuis 30 ans à Vicques dans le canton du Jura, est obligé de se diversifier pour vivre de sa passion. Il nous raconte les défis de ce métier pas comme les autres.

02 nov. 2017, 17:31
Le taxidermiste jurassien Christian Schneiter fête ses 30 ans d'activité.

Taxidermiste? Une personne qui donne l’apparence du vivant aux animaux morts. «Un métier en voie de disparition», tonne Christian Schneiter.
«Quand je me suis installé à Vicques il y a 30 ans, la Suisse comptait plus de 70 taxidermistes.

Actuellement, une quinzaine de professionnels indépendants demeurent actifs.» Du moment qu’il faut bien croûter, le Jurassien a été obligé de se faufiler dans un nouveau créneau, qu’il est le seul à exploiter à ce jour: le job de taxidermiste-sculpteur. Autrement dit: obligation de se diversifier pour ne pas mourir empaillé, comme ses animaux

Sa galerie de l’Arche de Noé, à Vicques, contient plus de 3000 bêtes. Avec ses quelque 10'000 visiteurs par année, c’est le musée le plus fréquenté du canton du Jura.

En 2015, à la demande d’une cliente valaisanne, Christian Schneiter réalise une sculpture de mouton en résine habillée d’une véritable peau tannée sur lequel on peut s’asseoir. Le...

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