Taxidermiste? Une personne qui donne l’apparence du vivant aux animaux morts. «Un métier en voie de disparition», tonne Christian Schneiter.
«Quand je me suis installé à Vicques il y a 30 ans, la Suisse comptait plus de 70 taxidermistes.
Actuellement, une quinzaine de professionnels indépendants demeurent actifs.» Du moment qu’il faut bien croûter, le Jurassien a été obligé de se faufiler dans un nouveau créneau, qu’il est le seul à exploiter à ce jour: le job de taxidermiste-sculpteur. Autrement dit: obligation de se diversifier pour ne pas mourir empaillé, comme ses animaux
Sa galerie de l’Arche de Noé, à Vicques, contient plus de 3000 bêtes. Avec ses quelque 10'000 visiteurs par année, c’est le musée le plus fréquenté du canton du Jura.
En 2015, à la demande d’une cliente valaisanne, Christian Schneiter réalise une sculpture de mouton en résine habillée d’une véritable peau tannée sur lequel on peut s’asseoir. Le...