La décision de l'emplacement du secrétariat central du CJB a réjoui Francis Membrez. Le district de La Neuveville en avait fait son cheval de bataille. Question de manifester son attachement à la région francophone du canton de Berne, entre autres. «La décision a été prise dans la plus grande sérénité», a affirmé Stéphane Boillat, de l'Alliance jurassienne (AJU) et maire de Saint-Imier. Le choix géographique avait pourtant fait couler de l'encre. Mais selon Antoine Bigler (PS, district de Courtelary), la décision n'a pas opposé les trois districts.
Jean-Jacques Schumacher (PRJB, Bévilard), désigné hier en tant que premier président du CJB, a précisé que «le camp de base réunira les élus du CJB quatre fois par année». Et d'ajouter qu'à l'instar de l'ex-Conseil régional, les autres assemblées se tiendront dans les localités qui ont émis le souhait d'accueillir les autres séances du CJB. Soit, Tavannes, Bévilard et Tramelan. Le nouveau président, ancien secrétaire de l'Assemblée interjurassienne (AIJ), a déclaré que la planification doit encore établie.
La séance constitutive a encore procédé à la nomination du bureau du CJB. La vice-présidence revient à Jean-Michel Blanchard (UDC, Malleray). L'Imérien Francis Daetwyler (PS) et Jean-Pierre Aellen, député maire de Tavannes (Parti socialiste autonome) complètent l'équipe. Le bureau est ainsi représenté par «tous les principaux partis du Jura bernois», a relevé Francis Membrez.
A souligner que le conseil a accepté un geste de solidarité au personnel de la Boillat à Reconvilier. / MAG