Vingt francs tout ronds. C’est au minimum ce que devra recevoir, par heure, chaque travailleur jurassien dès le 1er février. Entrée en vigueur le 1er février 2018, la loi sur le salaire minimum cantonal prévoyait un délai d’adaptation de deux ans.
Ce dernier devait permettre aux entreprises le souhaitant d’adhérer à une convention collective de travail (CCT), explique la Chancellerie dans un communiqué ce lundi.
A ce sujet, la loi jurassienne ne concerne pas les entreprises dans les branches soumises à une convention collective de travail (CCT) étendue comportant un salaire minimum chiffré. Elle ne concerne pas non plus les entreprises signataires d’une CCT avec salaire minimum chiffré.
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Des exceptions
«Les salaires prévus par contrat-type de travail (dans la vente, l’agriculture, l’économie domestique) permettent de déroger au salaire minimum cantonal», est-il précisé. Idem concernant les employeurs et à leur famille, les personnes en formation ainsi qu’à celles actives dans le cadre de mesures d’intégration professionnelle.
«Le respect du salaire minimum cantonal ne fera pas l’objet de contrôles administratifs», annonce encore le communiqué. «Cela signifie qu’une personne qui estime ne pas recevoir une rémunération conforme au salaire minimum cantonal peut saisir le Conseil de prud’hommes (Tribunal de première instance), à Porrentruy et ce généralement sans frais.»