Si, dans ce pays, il y a un domaine sur lequel tout le monde s’accorde, c’est celui de la problématique des caisses-maladie. «Un système pourri», a-t-on entendu hier soir à Bassecourt lors d’un congrès extraordinaire du Parti socialiste jurassien (PSJ).
A l’unanimité, les quelque 40 membres présents ont donné leur accord sur le lancement d’une initiative cantonale limitant à 10% du revenu brut d’un ménage l’impact des primes de caisse-maladie. Mandat a été donné au comité directeur de préparer un texte allant dans ce sens. Le coût pour l’Etat a été estimé à environ 6 millions par année.
Président du PSJ, Loïc Dobler n’a pas caché que le dossier est non seulement complexe, mais également technique. «Du moment que la Lamal est une loi fédérale, la marge de manœuvre des cantons est limitée», a-t-il souligné.
Moyen de pression
Le président central a rappelé l’évidence. Dans le...