Attendu chaque année avec empressement, le concert de l’Echo des Sommêtres a rempli l’ancienne église du Noirmont jeudi, engageante «première» d’un cycle de quatre concerts. C’est que le chef Pascal Arnoux et ses collaborateurs n’ont de cesse que l’auditeur n’éprouve un plaisir renouvelé lors de chaque manifestation. Opération réussie.
On croyait tout connaître de l’œuvre de Mendelssohn, mise à part la célèbre marche nuptiale, interprétée, jeudi à l’orgue, par Georges Cattin. Erreur, familier du grand répertoire, l’Echo des Sommêtres a révélé le Psaume 42, composé en hommage à sa jeune épouse, fille d’un pasteur de Francfort. Le poème symphonique était né, pourtant Mendelssohn revient ici à des formes purement symphoniques par lesquelles les choristes communiquent leur bonheur, communicatif, de s’exprimer et de rendre toute sa saveur à une œuvre peu connue.
Mais la musique se doit d’avancer, elle aussi. L’Echo des Sommêtres a présenté, en première audition probablement dans la...