Le groupe PDC au Parlement jurassien a de saines lectures. Ses membres viennent de parcourir le dernier rapport de l'administration fédérale des douanes sur l'état des lieux à nos frontières. En résumé, la situation semble dramatique, particulièrement dans l'Arc lémanique, principalement par manque d'effectifs.
Dans une question écrite, les élus démocrates-chrétiens signalent que depuis environ deux ans, le corps des gardes-frontière de la région Jura-Neuchâtel doit mettre en permanence des hommes à disposition dans des régions à risques. Selon le PDC Jura, il est dès lors difficile de croire que le manque de personnel n'a pas de répercussion sur la criminalité transfrontalière dans le canton. «Comment en effet ne pas tirer un parallèle entre cette situation et le nombre de crimes et délits commis régulièrement à la frontière par des délinquants venus de France?»
A la suite de ce constat «et le sentiment d'insécurité grandissant», le Gouvernement est prié de répondre à trois questions. La situation de sous-effectif explique-t-elle les délits périodiques commis par des personnes venant de France? Quelle est la nature de la collaboration entre le corps des gardes-frontière et la police jurassienne? Enfin, une amélioration de cette collaboration est-elle possible afin de garantir une meilleure sécurité aux frontières jurassiennes?
A l'exécutif de jouer. /gst