Il y a des grands hommes dans les petits villages. Maire sortant du Noirmont, Jacques Bassang est l’un d’eux. Enorme d’abord en loyauté, en douceur et en égards, il passera «sans regret aucun», le témoin à son successeur, le bien connu – puisque coiffeur du village – Claude Kilcher.
Il s’y apprêtera d’autant plus facilement que c’est lui qui n’a pas souhaité se représenter pour la législature à venir. «Par contre, je continuerai d’aller aux assemblées communales, car je m’intéresserai encore bien sûr à l’avenir de notre commune.»
Sa force: sa sensibilité
L’expression qui lui vient naturellement à la bouche lorsqu’un comportement l’attriste ou le déçoit, c’est: «Ça me fait mal au cœur.» La froideur émotionnelle des assoiffés de pouvoir, il ne connaît pas.
Apprécié, il a été amené par ses semblables à marcher sur un long chemin politique. «J’ai été conseiller communal durant 12 ans, maire pendant 17 ans,...