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Le home de Lajoux arrose ses 20 ans

14 janv. 2011, 10:50

«Nos résidants? Ils ont encore beaucoup de choses à nous apprendre et à nous apporter.» Témoignage touchant rapporté hier par la directrice de la résidence La courtine, Nelda Tarchini. Celle-ci quittera ses fonctions fin mars, après 10 ans passés à la tête du home médicalisé de Lajoux, établissement qu'elle a rejoint en 1997. Son successeur est l'Ajoulot Joël Caillet, actuel responsable de l'ORP à Porrentruy.

Mais cette passation de pouvoir ne sera pas l'événement de l'année 2011 pour la résidence. Cette dernière fête en effet ses 20 ans d'existence. Elle a vu le jour sous l'impulsion des trois villages de la Courtine: Lajoux, Les Genevez et Saulcy. Le bâtiment appartient à la première commune. Le home médicalisé de Lajoux compte actuellement 31 résidants et comprend des chambres d'un à deux lits. «Nous sommes souvent complets», raconte la présidente. Nos patients proviennent généralement des trois districts jurassiens. Oui, il y a une liste d'attente.» Quarante-cinq personnes - passablement de temps partiel - travaillent dans l'établissement dont la couverture de déficit est assuré par le canton du Jura. «Et nous sommes toujours en déficit», ajoute Nelda Tarchini.

Médicalisé? «Le personnel possède des compétences qui nous permettent d'accueillir des personnes en grande dépendance.» Les résidants sont en moyenne âgés entre 80 et 100 ans. Une infirmière se rappelle d'avoir eu à soigner en même temps une maman de plus de 90 ans et son fils d'une septantaine d'années: «Cela faisait drôle».

Particularité de la résidence La courtine: l'activité déployée par les clowns en institution, une fois par mois. «Cela n'a rien à voir avec un divertissement. Maquillées, déguisées, nous tentons d'obtenir un échange avec le patient dans le but d'humaniser le soin. Les résidants nous attendent. On les écoute. Certains nous serrent dans leurs bras. Je l'ai dit à mon mari. Jamais il ne m'a serré aussi fort. Ce sont des moments intenses, qui favorisent la complicité, l'authenticité», narre l'infirmière Geneviève Busset.

L'institution organisera plusieurs manifestations ces prochains mois afin de s'ouvrir au monde extérieur. «Et aussi pour que nos résidants côtoient des gens qu'ils n'ont pas l'habitude de croiser», insiste la directrice. Au menu: quatre petits-déjeuners contact, jass par équipes le 22 janvier (ouvert à tous), atelier-conférence le 12 mars, une exposition le 18 juin, une initiation au tir à l'arc en août. Clou des festivités: le grand spectacle du 29 septembre et du 1er octobre avec la participation des patients et du personnel. /gst

Renseignements au 032 484 77 77

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