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Le gouvernement bernois ne veut pas renoncer au centre pour requérants d'asile déboutés à Prêles

Le gouvernement bernois recommande de rejeter la motion déposée contre la transformation de l'ancien Foyer d'éducation de jeunes délinquants de Prêles en un centre de renvoi pour requérants d'asile déboutés.

18 févr. 2019, 16:10
Des députés de tous bords estiment que ce site n'est pas approprié comme centre de renvoi.

Le gouvernement bernois n'entend pas renoncer à transformer l'ancien Foyer d'éducation de jeunes délinquants de Prêles, dans le Jura bernois, en un centre de renvoi pour requérants d'asile déboutés. Cet établissement devrait entrer en service cette année.

Le Conseil-exécutif recommande le rejet d'une motion déposée aussi bien par des députés de l'UDC que du Parti socialiste autonome (PSA) et des Verts. "Nous pensons que ce site n'est pas approprié comme centre de renvoi", écrivent les motionnaires qui estiment qu'il est reculé et difficilement atteignable par les transports publics.

Ils relèvent que les requérants, en attente de leur renvoi, peuvent être soumis à une détresse psychologique en raison de leur isolement lorsqu'ils se retrouvent dans des lieux reculés comme Prêles, un village situé sur le Plateau de Diesse. L'accès est également plus compliqué pour les bénévoles, ajoutent les motionnaires.

Dans sa réponse publiée lundi, le Conseil-exécutif bernois estime qu'il convient d'utiliser des infrastructures "n'incitant pas les bénéficiaires des prestations à prolonger leur séjour en Suisse". Il n'est donc pas disposé à revenir sur la décision prise en mai 2018. Entre 350 et 450 places d’hébergement sont planifiées.

L'opposition ne provient pas seulement du monde politique mais aussi de la société civile. Jugeant le projet démesuré pour la région, un groupement de citoyens avait déposé une pétition munie de plus de 1000 signatures contre le centre de renvoi sur le Plateau de Diesse.

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