Blonde, fine, dotée de la beauté du diable et de mille et une vertus. C’est ainsi que les écrits dépeignent Jeanne Froidevaux, connue comme ayant été la «sainte» de La Bosse, près du Bémont. Or, que sait-on au juste, de nos jours, sur cette belle dame mystique et évanescente, qui, bien que vénérée dès le 17e siècle, ne fut pas pour autant canonisée?
En collaboration avec le Groupement d’échanges et d’études hommes et terroirs (Ghete) du Clos-du-Doubs, la Société jurassienne d’émulation (SJE) section Franches-Montagnes a entrepris de lever le voile sur ce personnage, en programmant une conférence d’histoire régionale publique sur son lieu de naissance. Sous la férule de l’historien de souche ajoulote Martin Nicoulin, elle se déroulera demain dans la grange d’une ancienne ferme rénovée de La Bosse.
La chapelle qui interpelle
Pour sa série d’activités dédiées à valoriser le patrimoine régional, la SJE mettra en avant le passé...