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La police jurassienne met en garde contre la sextorsion

Comment réagir lorsqu’on est victime de sextorsion? Une vidéo conçue par la Prévention suisse de la criminalité a été relayée par la police cantonale jurassienne.

09 août 2019, 12:10
La méthode consiste à faire chanter une personne à partir de photos ou de vidéos la montrant nue ou en train d’accomplir des actes sexuels.

«Soit tu paies, soit nous publions la vidéo.» Tel est le dilemme devant lequel sont placées les victimes de sextorsion. «Elles ne doivent en aucun cas payer. Cela ne sert à rien. Les criminels multiplieront leurs exigences et parfois publieront quand même les vidéos.»

Ce conseil, c’est celui de Roger Bolliger, de la police schaffhousoise. Comme une trentaine d’agents, il a participé à la campagne vidéo menée par la Prévention suisse de la criminalité (PSC), avec les polices cantonales. Une trentaine de clips ont été diffusés cet été.

Le volet consacré à la sextorsion, cette méthode de chantage exercée sur une personne à partir de photos ou de vidéos la montrant nue ou en train d’accomplir des actes sexuels, a été diffusé ce vendredi sur la page Facebook de la police cantonale jurassienne.

Que faire?

Les recommandations se résument en trois points: n’acceptez jamais des propositions d’amitié ou de rencontre en ligne de personnes, ayez à l’esprit que toute conversation par webcam est susceptible d’être enregistrée et désactivez votre webcam.

Quant aux victimes, la PSC les encourage à ne pas payer et à rompre tout contact avec la personne qui a servi d’appât et avec les maîtres-chanteurs. Enfin, en cas de publication d’images, il s’agit de les signaler à la plateforme concernée (YouTube, Facebook, etc.) et d’exiger que tout soit effacé.

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