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La Ferrière, une commune qui vit très bien toute seule

Le 24 septembre dernier, La Ferrière (BE) disait un non clair (60%) au processus de fusion avec ses voisines du vallon de Saint-Imier. La commune excentrée, située à la frontière des cantons du Jura et de Neuchâtel, a le regard plutôt tourné vers La Chaux-de-Fonds. Mais elle ne compte pas s'en approcher pour autant.

23 oct. 2017, 16:02
Sur les 153 nouveaux habitants accueillis depuis 2010 à La Ferrière, 84 (55%) viennent du canton de Neuchâtel.

Avec cinq conseillers communaux sur six ouvertement antifusion, La Ferrière n’a pas vécu de véritable campagne. Pas comme à Villeret, où les partisans du non ont envoyé des tous-ménages faisant pencher la balance en leur faveur.

Les deux «riches» communes bernoises ont en commun d’avoir refusé de continuer le processus de fusion avec leurs voisines qui, elles, ont toutes accepté d’entrer en matière. Mais alors que Villeret est enclavée entre Saint-Imier et Cormoret, La Ferrière se sent bien éloignée des affaires du Vallon. «Géographiquement, nous sommes déjà presque de l’autre côté de la montagne», illustre le maire Bernard Tschäppät.

Garder l’école à la Tchaux

Sur ce flanc nord, se trouve La Chaux-de-Fonds. Une grande commune dont La Ferrière a rudement besoin. «Depuis la 9e année Harmos, tout le monde va à l’école là-bas», indique le maire. Cette collaboration avec le canton de Neuchâtel simplifie la vie des habitants. Niveau transports...

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