Avec cinq conseillers communaux sur six ouvertement antifusion, La Ferrière n’a pas vécu de véritable campagne. Pas comme à Villeret, où les partisans du non ont envoyé des tous-ménages faisant pencher la balance en leur faveur.
Les deux «riches» communes bernoises ont en commun d’avoir refusé de continuer le processus de fusion avec leurs voisines qui, elles, ont toutes accepté d’entrer en matière. Mais alors que Villeret est enclavée entre Saint-Imier et Cormoret, La Ferrière se sent bien éloignée des affaires du Vallon. «Géographiquement, nous sommes déjà presque de l’autre côté de la montagne», illustre le maire Bernard Tschäppät.
Garder l’école à la Tchaux
Sur ce flanc nord, se trouve La Chaux-de-Fonds. Une grande commune dont La Ferrière a rudement besoin. «Depuis la 9e année Harmos, tout le monde va à l’école là-bas», indique le maire. Cette collaboration avec le canton de Neuchâtel simplifie la vie des habitants. Niveau transports...