Nicolas Paupe habite dans une ruelle du bas de la vieille ville, à Sainte-Ursanne. Riverain du Doubs, il a eu le loisir d’observer la rivière sortir abondamment de son lit après les récentes précipitations.
«J’ai passé la matinée de mardi à aspirer les 25 centimètres d’eau qui ont envahi le vestibule, la cave et le bureau. La pire crue que nous ayons vécue date de 1999, on avait mesuré 40 cm d’eau à domicile.»
Depuis, il y en a eu d’autres, mais qui n’ont jamais franchi la porte des maisons. Il y a deux semaines, la situation était limite. Cette fois, les habitations ont été trempées jusqu’à l’intérieur.
Eau jusqu’à la fenêtre
Richard Tschirren, établi à Boncourt, a beaucoup aidé ses parents dont la propriété familiale se dresse aussi au bord du Doubs, à Saint-Ursanne.
«La pergola est submergée. On ignore à quel point la piscine, enterrée, a subi...