Oui, parfois Jérôme Rebetez, au look décalé, créateur de la Brasserie BFM SA en 1997, s’est planté. «J’ai procédé à de mauvais choix, et perdu beaucoup d’argent. Grâce à ces échecs, j’ai appris à réfléchir autrement.»
Il n’a pas été qu’un gagnant qui a décroché un marché aux Etats-Unis, et avec, à la clé, un article dans le «New York Times» qui a notablement amplifié sa renommée. Le héros à success story que les médias ont aimé camper dans leurs colonnes a dû retrousser ses manches de chemise, quand même, des fois.
Ce sont cependant ses exploits d’entrepreneur qui demeurent dans les mémoires. Il exporte ses bières au Japon, «dans des bistrots plutôt haut de gamme», à Taïwan, en Angleterre, en Belgique, en Espagne, en Italie, en France. Alors un peu normal qu’il n’ait pas peur, après avoir su conquérir des marchés extérieurs, d’aller face au projet qui l’attend,...