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La Banque cantonale du Jura aligne les records

Dans un contexte difficile, la Banque cantonale du Jura (BCJ) a quand même signé des résultats éclatants en 2008. Pour la première fois, le bilan dépasse les 1,9 milliard. Le bénéfice net de 7,8 millions n'a jamais été aussi élevé. Malgré les incertitudes liées à la crise, les dirigeants de la BCJ voient l'avenir avec sérénité.

29 janv. 2009, 10:47

Alignement de chiffres hier matin à Delémont à l'occasion des résultats annuels 2008 de la Banque cantonale du Jura. Le tout accompagné de sourires de circonstance, tant l'exercice a été qualifié «de très bon» par les dirigeants. «La banque n'a jamais été dans une telle forme», ont pavoisé Bertrand Valley et Paul-André Sanglard, respectivement directeur général et président du conseil d'administration de la BCJ.

Têtus comme à leur habitude, les chiffres parlent d'eux-mêmes. Le montant qui résume tout: 7,752 millions de francs de bénéfice net (+ 3,5%), contre 7,5 millions en 2007, considérée déjà comme une année record. Le bénéfice brut, malgré une baisse de 4,9%, passe pour la deuxième année consécutive la barre des 20 millions. Lors de l'assemblée générale d'avril, les actionnaires se verront proposer une augmentation du dividende (la quatrième en cinq ans), de 10% à 11%. Sur la totalité de l'argent distribué sous cette forme (4,62 millions), l'Etat jurassien - actionnaire majoritaire à concurrence de 55,66% - empochera la bagatelle de 2,57 millions de francs.

Et on continue avec les records. Les dépôts de la clientèle ont bondi de 13,5% pour s'établir à 1,35 milliard. «Cet afflux d'argent s'est accentué à partir du mois de septembre, au lendemain de la faillite de Lehmann Brothers», a constaté Bertrand Valley. «Cela concerne des petits épargnants comme des sociétés», a ajouté Paul-André Sanglard. Autres bonnes nouvelles: réduction des engagements envers les banques (-25%), augmentation de l'épargne et des placements (655 millions), des liquidités (68 millions). A la fin 2008, les fonds propres de la BCJ atteignaient 169,5 millions de francs. «Ce qui fait d'elles une banque solide», s'est encore félicité le directeur général. Comme signalé, le bilan s'est envolé de 6,6% et se situe désormais à 1,957 milliard.

Certes, il y a quelques petits points noirs. Compte tenu d'une bourse au plus mal, les commissions comme les opérations de négoce ont chuté, mais dans des proportions acceptables, selon les dirigeants. On cesse ces cris de joie en écrivant que le bilan est en constante augmentation depuis cinq ans. L'avenir? «On voit la crise poindre. A l'instar des entreprises jurassiennes, qui sont fortes, nous sommes prêts à l'affronter. Nous les aiderons à passer le cap en augmentant notre présence. C'est d'ailleurs notre mission», ont assuré les deux responsables de la BCJ. /GST

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