Une hausse à deux chiffres permanente depuis quinze ans, une rentabilité exemplaire, un succès évident et un positionnement qui n’a jamais été challengé. C’est en grand résumé le déroulé de l’évolution des montres Richard Mille aux Breuleux, depuis leur création en 2001.
La figure forte, c’est Richard Mille, Breton, 65 ans, un parcours commencé dans l’automobile, avant l’horlogerie, et une aptitude atypique à tenir sa ligne, sans jamais rien céder aux grandes aspirations du marché. Sa marque contrarie la marche de l’industrie horlogère depuis le début et s’avère un redoutable défi dans les bas de cycles. Il a traversé 2008 en progression. Il tient la même dynamique depuis le début de la crise des exportations. Il bouclera 2016 sur une progression de 20%, chiffre d’affaires et volume, alors que l’horlogerie suisse affiche un recul de près de 10%.
Deux sites aux Breuleux
Défier ainsi l’industrie est sans doute le privilège...