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L'hommage d'Anne-Catherine Sutermeister

Après Bellelay en 2003, La Chaux-de-Fonds en 2004 et Saignelégier en 2005, il n'y aura pas de Festival itinérant Grockland en 2006. Histoire de ne pas se disperser à l'occasion d'une année charnière où le travail ne manque pas pour l'association. Grâce à l'immense succès connu par le Grock d'or cette année à Saint-Imier, le budget 2006 peut se permettre d'être optimiste et de faire sortir l'association des chiffres rouges.

30 mai 2006, 12:00

Loin d'avoir chômé jusqu'ici, l'association Grockland, présidée par Jean Vaucher, est plus que jamais en phase d'évaluation des trois sites encore en compétition. L'Inter et sa grande salle, à Porrentruy, le secteur industriel - gare de la Traction, à Delémont, et les anciens abattoirs de Saint-Imier offrent tous trois des possibilités répondant globalement aux exigences pour l'implantation de ce site voué au music-hall, mais aussi à la nostalgie ou au souvenir des pionniers, par exemple.

La satisfaction de l'évolution positive des dossiers était de mise dans les rangs officiels, devant une belle chambrée de membres venus assister hier soir, à Loveresse, à une assemblée rondement menée afin de faire la part belle au dossier du moment. «Nous attendons des trois sites encore en compétition qu'ils affinent leurs offres afin que nous puissions désigner le vainqueur au mois de septembre 2006, soit dans à peine plus de trois mois», a précisé Laurent Diercksen. En directeur comblé, il ne manqua pas d'ajouter que les trois villes concernées prennent le dossier très au sérieux et rivalisent d'engagement afin d'accueillir Grockland.

Un soutien remarqué

Si l'aspect technico-financier a été largement relaté, il appartint pour conclure à la cheffe de l'Office de la culture du canton de Berne, section francophone, Anne-Catherine Sutermeister, de relever, hors séance, combien un projet bien ficelé comme l'est Grockland serait un plus pour la région. Un plus économique, certes, de par les emplois qu'il générera, mais aussi par ce que l'on appelle les flux induits. Mais surtout, ajouta-t-elle, «il est absolument erroné de craindre que Grockland puisse faire de l'ombre aux milieux culturels déjà en place dans la région. Si Grockland se construit, il attirera du monde et donnera un surcroît de lisibilité à tout l'environnement proche.»

Enfin, elle ne manqua pas d'assurer que si le site du Jura bernois (Saint-Imier) était choisi, elle soutiendrait le projet avec enthousiasme et conviction. Des propos particulièrement remarqués et qui ont conforté, pour autant que le besoin s'en fasse encore sentir, les acteurs du dossier dans leurs convictions. / BDR-réd

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