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L'auteur présumé de l'homicide à Tramelan déjà jugé pour des actes de violence

L’auteur présumé de l’homicide survenu le week-end dernier à la gare de Tramelan avait déjà été jugé, en 2016, pour tentative de lésions corporelles graves. Une procédure est ouverte pour déterminer s'il y a eu une erreur dans l'octroi de son droit de sortie des Perce-Neige, institution où il était placé depuis deux ans.

29 sept. 2018, 18:32
Le jeune homme qui a avoué l'homicide d'un trentenaire genevois à la gare de Tramelan, était placé dans l'institution des Perce-Neige de Neuchâtel depuis deux ans.

Le jeune homme qui a avoué l’homicide d’un Genevois de 37 ans, commis le week-end dernier à la gare de Tramelan, avait déjà fait l’objet d’une procédure judiciaire pour des actes de violence. Placé depuis deux ans dans l'institution psychiatrique spécialisée neuchâteloise des Perce-Neige, aurait-il dû obtenir l’autorisation de sortir?

En 2016, l’auteur présumé de l'homicide avait été jugé pour tentative de lésions corporelles graves, réitérées à plusieurs reprises. Ces faits remontent à début 2015 alors qu'il était mineur, peut-on lire ce samedi dans "Le Quotidien jurassien".

A l'époque, une mesure de placement en milieu fermé avait été privilégiée par le Tribunal des mineurs du canton de Berne. Il avait conclu à l'irresponsabilité pénale du jeune homme, atteint d'une maladie psychique.

Il a admis les faits

L'individu de 19 ans a commis cet homicide alors que l'institution l'avait autorisé à rendre visite à sa famille dans le Jura bernois. Lors de son audition lundi dernier, il a admis avoir attaqué trois personnes de son entourage avec un couteau dans une maison individuelle. Il s'est ensuite dirigé vers la gare de Tramelan et il a blessé mortellement le trentenaire genevois avec un couteau. La victime se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment.
 

Selon le directeur des Perce-Neige, le jeune homme, qui souffre d’autisme et de retard mental, n’avait jamais manifesté des signes d’agressivité.



Aujourd’hui, le tout est de savoir si l'auteur présumé n'aurait pas dû bénéficier de son droit de sortie. Le procureur Raphaël Arn a déclaré dans "Le Quotidien jurassien" que cette question sera examinée dans le cadre d'une procédure parallèle par le parquet général, autorité hiérarchique supérieure de tous les procureurs du canton de Berne.

En ce qui concerne le jeune homme de 19 ans, c'est le Ministère public "des majeurs" qui est chargé de la procédure pénale ouverte à son encontre. Elle permettra de déterminer le déroulement exacte des faits.

"Je suis choqué"

Directeur de la fondation des Perce-Neige, Vincent Martinez a exprimé ses condoléances à la famille de la victime sur la chaîne «TeleBärn», a relayé "20 Minutes" mardi passé. Le directeur s'est également déclaré «choqué par ce drame». Il a par ailleurs souligné que le jeune homme, qui souffre d’autisme et de retard mental, n’avait jamais manifesté des signes d’agressivité.

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