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Kendji Girac au Chant du Gros: "Le public me donne de la force"

Il avait la cote parmi les festivaliers du Chant du Gros ce jeudi. C’est tout sourire que Kendji Girac, petit prince de la gipsy pop, a répondu à nos questions.

06 sept. 2019, 05:30
Kendji Girac a déchaîné les passions jeudi soir au Chant du Gros.

Il a amené un peu de chaleur du Sud dans les Franches-Montagnes. Kendji Girac était l’une des têtes d’affiche de la soirée d’ouverture du 28e Chant du Gros.

Arrivé en milieu de soirée, c’est tout sourire que l’interprète de «Color Gitano», «Tiago» ou «Andalouse» s’est prêté au jeu de l’interview quelques minutes avant de monter sur scène.

On a croisé beaucoup de vos fans sur le site du festival. Certaines venaient même de Corse. Qu’est-ce que cela vous inspire?

Je suis bluffé! On aura un public sudiste, c’est très bien (rires). Il doit faire bon en Corse actuellement (rires). Avoir un public comme celui-ci? Cela me donne de la force, je me sens porté, aimé, c’est important.

Vous êtes bien plus présent comme auteur sur votre troisième album «Amigo» que sur vos deux premiers opus. Une question de confiance, d’inspiration?

C’est surtout une question de confiance. Lorsque j’ai commencé, je n’écrivais pas du tout. J’ai appris sur le tas, comme tout ce que j’ai appris. C’est venu tout doucement. Je me rappelle encore de mes premières sessions en studio!

Puis, je me suis mis à jouer des trucs à moi et on m’a dit «Voilà, tu composes». Mais j’ai encore besoin d’aide. J’ai par exemple pu collaborer avec Vianney, Damso (réd: ils ont respectivement écrit les chansons de Kendji Girac «Tiago» et «Maria Maria»). C’est agréable parce que ce sont aussi des amis.

Dans quelle langue préférez-vous chanter, le français ou l’espagnol?

L’espagnol! Je trouve que cela donne du rythme, un côté festif. Je suis Catalan et à la maison nous ne parlions que catalan. J’ai appris l’espagnol plus tard, tout doucement. Et le français… Je fais encore des fautes!

Vous avez connu un succès éclair après votre victoire au télécrochet «The Voice». Comment gardez-vous les pieds sur terre?

En restant toujours moi-même. J’ai remarqué que les choses se passaient mieux que lorsqu’on essaie d’être un autre. L’entourage aide également.

Vous parvenez à rester en contact malgré les tournées?

Oui, quand je ne travaille pas, je rentre à la maison. J’ai mon espace, mais je vis avec mes parents. Je ne suis pas marié, alors… Mais un jour viendra où je partirai.

Vous avez contribué à faire connaître la musique et la culture gitanes au grand public. Qu’en dit votre communauté?

On me dit que je contribue à changer l’image des gitans. A montrer que leur musique est belle et que ce sont des personnes respectueuses, pleines de valeurs et... propres aussi. On me dit que je suis la fierté des gitans. Pas comme véritable porte-parole, mais avec le cœur!

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