Les trois jeunes étudiants hospitalisés à la suite de l’embrasement d’un autocar jeudi soir dans le Jura sont en bonne santé. Selon la procureure jurassienne en charge du dossier, Frédérique Compte, «ces étudiants devaient simplement subir un contrôle à l’hôpital de Belfort. Je n’ai pas de nouvelles fraîches mais j’imagine qu’ils sont sortis.»
Jeudi en fin de journée, un autocar immatriculé en France et transportant 54 passagers dont 50 étudiants de l’Ecole d’art de Belfort, en France, a soudainement pris feu entre Courtedoux et Porrentruy, en plein tunnel de Montaigre. Par miracle, le conducteur a remarqué une fumée se dégageant de l’arrière de son véhicule. Il y a alors immédiatement stoppé son véhicule et évacué les passagers. A peine déserté, le car s’embrasait. Il est entièrement détruit.
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Témoins recherchés
La procureure Frédérique Comte a exigé une expertise de la carcasse. L’Ecole des Sciences criminelles de Lausanne, spécialisée dans le domaine, se déplacera pour analyser l’autocar puis rendra son rapport, «vraisemblablement dans plusieurs semaines.»
Les premiers éléments de l’enquête semblent exclure une cause autre qu’une défaillance liée à l’autocar. Mais le Ministère public ne peut rien exclure. Surtout, il veut comprendre le déroulement exact des événements. Frédérique Compte a donc lancé un appel à témoins. «J’aimerais établir la chronologie des faits, savoir à partir de quel moment le car a rencontré un problème.»
Du fait que l’autocar était immatriculé en France, la procédure est quelque peu alourdie. «Il faut aller chercher les informations auprès des autorités françaises. De ce fait, une commission rogatoire internationale est nécessaire. Ça complique les choses.»