La victime est un réfugié Afghan de 33 ans, père de trois enfants. C'est un de ses compatriotes, âgé de 24 ans, qui l'a tué. Le meurtrier présumé avait une liaison avec la femme de la victime. Le duo aurait-il agi en concertation? La femme a été interpellée, puis relâchée par la police. Son amant, au bénéfice d'un permis B, croupit en prison depuis le mardi 20 février. Il a admis être l'auteur de cet acte criminel.
D'ordinaire, dans ce genre de situation, c'est plutôt le mari qui tue l'amant. Selon nos informations, le présumé assassin a maquillé son geste par une explosion de gaz, depuis la cuisine. Mais l'autopsie pratiquée sur le corps du défunt a rapidement laissé apparaître un grand doute. En effet, les médecins légistes ont découvert que la victime avait reçu plusieurs coups viiolents de massette sur la tête. Des coups qui ne peuvent évidemment pas être imputés à l'explosion.
Aussi, très rapidement, les enquêteurs ont écarté l'hypothèse de l'explosion accidentelle. Quand bien même la cuisinière datait des années 1990, le risque d'explosion est en effet très réduit. La piste du suicide a été soulevée. Puis abandonnée sitôt le résultat de l'autopsie connu.