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Haut-Vallon: il n’y aura pas de commune d’Erguël autour de Saint-Imier

Trois des cinq communes qui devaient fusionner pour créer Erguël dans le Haut-Vallon ont refusé le projet. La plus grande d’entre elles, Saint-Imier, a rejeté la fusion avec près de 55% de non. Sonvilier et Cormoret ont également dit non.

29 nov. 2020, 16:15
Saint-Imier serait devenu le centre de la nouvelle commune d'Erguël.

Les citoyens de Saint-Imier, Sonvilier et Cormoret ont refusé dimanche le projet de fusion avec deux autres communes, Courtelary et Renan, pour créer Erguël. La nouvelle commune fusionnée aurait pu être la plus importante du Jura bernois avec plus de 9000 habitants.

Le refus a été particulièrement net à Saint-Imier, la plus importante des cinq localités, avec 54,9% des suffrages. Le non l’a également emporté à Sonvilier (52,1%) et à Cormoret (51,3%). Seules les communes de Renan (64,4% de oui) et de Courtelary (52,2%) ont approuvé le projet.

Au total, le projet a été rejeté par 1605 voix contre 1568. Pour voir le jour, il aurait dû être accepté dans chacune des cinq communes concernées. Le projet du Haut-Vallon ne partait pas sous les meilleurs auspices.

L’exécutif du village de Sonvilier, qui compte un peu plus de 1200 habitants, recommandait le rejet de la fusion. Il estimait que plusieurs de ses requêtes n’avaient pas été retenues.

La place des petites communes

«Ce n’est pas vraiment une victoire que nous fêtons aujourd’hui», affirme le PLR imérien John Buchs. «Je suis même plutôt triste, parce que nous aurions pu et dû travailler davantage pour que ce projet soit mieux élaboré. Lorsqu’on construit une maison, il ne faut pas seulement poser les fondations, mais penser l’ensemble dans les moindres détails.»

«Ce qui a surtout fait pencher la balance, c’est que les petites communes n’auraient pas été assez bien représentées dans cette nouvelle entité», relève pour sa part Steven Siegenthaler, jeune agriculteur à Sonvilier. «C’est un point qu’il faudra absolument revoir, si un projet de fusion devait être remis sur le tapis.»

Les cinq communes concernées avaient pourtant toutes accepté le principe de cette fusion en septembre 2017, alors que La Ferrière et Villeret l’avaient rejeté.

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