Une échelle à descendre à la lueur de la lampe. Des pierres mouillées sur 80 mètres, glissantes comme un toboggan dans la nuit. Et un cri. Joyeux comme celui d’un enfant qui découvre un trésor: «Botteron, 1852», s’exclame le petit Alexandre en lisant l’inscription, le nez collé à la paroi rocheuse, avant de disparaître dans un trou de souris. La grotte de L’Echelette a réservé de belles surprises au petit groupe de participants à la visite organisée dans le cadre de l’exposition temporaire «Histoires d’os», au Musée de Saint-Imier.
Située en surplomb de la vallée de Saint-Imier, toute proche de la frontière neuchâteloise vers Derrière-Pertuis, la cavité de L’Echelette – ou plutôt les quatre cavités recensées là – figure dans l’inventaire spéléologique du Jura bernois, à paraître l’année prochaine. Ce sera le sixième volet d’une démarche menée à l’échelle suisse, qui a commencé par la publication des grottes du canton...