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Drame de Courfaivre: Pierre Aubert instruira l’enquête

Pierre Aubert, procureur général du canton de Neuchâtel, a été choisi pour faire la lumière sur les mesures prises par la justice avant le drame de Courfaivre. La victime avait porté plainte pour agression sexuelle une semaine avant sa mort.

11 déc. 2019, 15:17
Le corps d'une femme et de son époux avaient été retrouvés mi-octobre à leur domicile de Courfaivre.

La justice jurassienne a-t-elle fait tout juste à Courfaivre en octobre dernier? La question se posait déjà quelques jours après le drame. Pierre Aubert, procureur général du canton de Neuchâtel, a été désigné pour y répondre.

Son enquête fera suite à la plainte déposée la semaine dernière par Frédéric Hainard, l’avocat de la famille de la femme décédée. Interrogé samedi par la RTS, le Chaux-de-Fonnier estime que des manquements ont conduit au décès de la victime et de son mari, fauconnier dans la région.

«Dans la mesure où le Ministère public jurassien est directement concerné par la plainte pénale, les procureurs qui le composent ne sont pas habilités à diligenter la procédure», explique la justice jurassienne dans un communiqué ce mercredi.

La question des armes

L’épouse avait porté plainte pour agression sexuelle une semaine avant le drame. L’homme avait admis l’essentiel des faits «tout en les minimisant». Une partie de ses armes avaient été saisies et une mesure d’éloignement avait été prononcée, mais il avait été laissé en liberté.

Selon Frédéric Hainard, le Ministère public aurait toutefois manqué à son devoir en n’invitant pas la victime aux auditions du prévenu alors qu’elle s’était constituée partie plaignante. Il se demande aussi pourquoi certaines armes – des couteaux notamment – n’ont pas été saisies. «Est-ce que l’une des armes qui ont été laissées a conduit à la mort de la famille de mes clients?», a-t-il demandé au micro de la radio romande.

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