Au niveau des jours ouvrables, le fédéralisme règne en maître sur sol helvétique. Dans tous les cantons, seuls le 1er août, Nouvel An, l'Ascension et le 25 décembre sont reconnus légalement comme des jours fériés. Les autres jours chômés dépendent de la volonté des cantons, voire des communes, ce qui entraîne de grandes différences de traitement.
Une comparaison des jours fériés légaux des chefs-lieux cantonaux illustre bien ces disparités. Les plus chanceux sont les habitants de Bellinzone qui bénéficient de 16 jours fériés. Schwyz suit avec 15 jours fériés.
Les résidents de Delémont ont 14 jours de congé, contre 9 pour les Genevois, les Lausannois, les Fribourgeois et les Sédunois. Berne profite également de 9 jours fériés. Les habitants de Neuchâtel et d'Herisau sont les grands perdants avec seulement 7 jours fériés.
Les jours fériés non légaux ne sont pas comptabilisés dans le classement comme, par exemple le lundi de Pentecôte. Les jours fériés qui tombent toujours un dimanche comme Pâques et la Pentecôte ne sont pas non plus pris en considération.