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Des communes jurassiennes renoncent aux pesticides

Une majorité des communes jurassiennes a décidé de se passer de produits chimiques pour l’entretien des infrastructures. Un appel est également lancé auprès des propriétaires privés.

21 mai 2019, 14:04
Les surfaces encore traitées chimiquement, le plus souvent au glyphosate, sont principalement les cimetières et les terrains de sport.

Dans le cadre d’un plan d’action cantonal visant à réduire l’usage des pesticides, l’Office de l’environnement a analysé l’utilisation des produits phytosanitaires dans les espaces publics communaux. Le taux de retour atteint 96% et montre l’excellente collaboration ainsi que l’implication des autorités communales.

Selon les données retournées, 60% d’entre elles ne répandent plus de produits phytosanitaires dans les espaces communaux, ont indiqué les autorités jurassiennes, mardi, dans un communiqué. 

Glyphosate dans les cimetières 

Les surfaces encore traitées chimiquement, le plus souvent au glyphosate, sont principalement les cimetières et les terrains de sport. Ces actions sont réalisées par du personnel formé à un emploi conforme. Sur ces périmètres, le recours aux techniques alternatives (brûleurs, jet haute pression, etc.) est plus compliqué et chronophage.

L’utilisation dans les cimetières est particulièrement sensible du point de vue de la protection de l’environnement, puisque les eaux ruissellent ou s’infiltrent plus facilement que sur les surfaces enherbées. Des réflexions doivent encore être menées pour concilier le ressenti dans un tel lieu de recueillement avec une gestion et une végétation plus naturelles.

Les privés utilisent des produits toxiques 

Du point de vue de l’Office de l’environnement, les pratiques des communes évoluent dans la bonne direction et sont donc à saluer. Ces dernières collaborent en outre aux démarches cantonales visant à inciter les citoyennes et citoyens à ne plus employer de pesticides dans leurs espaces privés. Une récente étude de l’Office fédéral de l’environnement démontre que les prescriptions d’utilisation des produits toxiques ne sont souvent pas respectées par les privés.

La présence d’insectes pollinisateurs, d’oiseaux, d’écureuils ou de hérissons dans un jardin passe par des actions concrètes. Chaque propriétaire foncier est appelé à être acteur du changement.

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