"Je me fais aussi du souci pour la relève. On forme de moins en moins de bouchers dans le canton. Si un juste milieu n'est pas trouvé dans la manière d'appliquer la loi, je pense que les petites boucheries de village sont amenées à disparaître" , constate Francis Sauser. "Lors de ces contrôles, j'ai parfois l'impression que l'on me réapprend mon métier. Mais les petits bouchers ont une conscience professionnelle. La première chose que l'on nous apprend durant l'apprentissage, c'est l'hygiène. En plus, lorsque l'on travaille dans un village, on ne peut pas se permettre de faire une bêtise. C'est impensable. Sinon, on perd toute notre clientèle du jour au lendemain!"
Parmi les aberrations dénoncées par ce boucher, l'histoire que lui a raconté un collègue des Breuleux, à qui le Scav a demandé d'acheter une deuxième machine qui permet de tuer les bêtes, au cas où la première tombait en...