La Journée équestre amicale sur neige aura bel et bien lieu ce dimanche à Muriaux. Une édition des plus attendues, la manifestation n’ayant pas pu être organisée depuis 2015, le champ étant beaucoup trop boueux ces trois dernières années. En 17 ans, seules sept manifestations ont pu avoir lieu sur neige. Les autres ont été organisées sur l’herbe (dont deux dans la boue en 2011 et 2012) à VTT tracté plutôt qu’à ski.
Mais 2019 semble être la bonne année pour remettre le pied à l’étrier. «Si les conditions météo n’avaient pas été favorables pour une course, nous aurions quand même invité les participants à prendre part à un rallye avec questions sur les routes et chemins avoisinants, histoire de ne pas perdre la motivation et l’intérêt, des concurrents comme du public et de nos septante bénévoles», explique Claudy Boillat, président de la Journée équestre.
Ski attelé, chars et traîneaux
Cette année, les chevaux pourront concourir sur un terrain de neige tassée, très dur. La piste est fin prête pour accueillir les quelque quatre-vingts participants, dont une douzaine d’enfants, en provenance du Jura bernois mais aussi de Soleure, Vaud ou Fribourg, preuve que le succès de la manifestation dépasse largement les frontières cantonales.
Les attelages à un ou deux chevaux s’élanceront dès 9 heures et la compétition de ski attelé aura lieu l’après-midi, dès 13h30. Deux parcours sont construits en parallèle pour offrir davantage de spectacle au public. Quelque 2000 personnes sont attendues. L’entrée est gratuite et la cantine proposera une revigorante choucroute.
«Nous engageons les gens à venir en train pour éviter les problèmes de parcage», glisse Claudy Boillat. Quant aux participants, ils remporteront des lots du terroir. Tête de moine, sac d’avoine, huile pour les sabots, etc. «Qu’on ne s’inquiète pas en voyant des gens drôlement habillés sur les routes», prévient Claudy Boillat. «Le thème de l’année est ‘Tout en couleurs’, nous espérons ainsi voir briller toute la palette de l’arc-en-ciel pour égayer notre belle rencontre!»