Le 21 octobre 2019, un habitant de Courfaivre (JU), qui faisait l’objet d’une procédure pénale pour des violences conjugales, tuait sa femme avant de se suicider. Des proches de la défunte avaient alors déposé plainte pour homicide par négligence et omission de prêter secours.
Cette plainte visait le policier et la procureure qui avait procédé à l’enquête relative aux violences conjugales. Les proches de la défunte estimaient que les faits pour lesquels son époux avait été interpellé la semaine précédente auraient dû entraîner son arrestation.
L’enquête vient d’aboutir à une ordonnance de classement, a indiqué mercredi le Ministère public. Comme cette instance judiciaire était directement concernée, les procureurs qui le composent n’étaient pas habilités à diligenter la procédure. Le cas avait donc été transmis à Pierre Aubert, le procureur général du canton de Neuchâtel.
Le 21 octobre 2019, les corps sans vie d’un homme et d’une femme étaient découverts dans un appartement de Courfaivre. La femme avait déposé plainte contre son conjoint pour agression sexuelle quelques jours avant cette issue fatale. Pour l’avocat mandaté par les proches de la défunte, la justice aurait dû prendre une mesure de privation de liberté.