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Chasseral: le trafic a triplé en douze ans

En un peu plus de dix ans, le trafic routier a triplé au Col du Chasseral. Ce constat découle des chiffres fournis par les trois compteurs installés durant toute la saison d’ouverture de la route en 2018. L’augmentation du trafic depuis la fin du péage routier est ressentie toujours plus fortement par les riverains du Plateau de Diesse.

11 avr. 2019, 14:01
Le Chasseral est de plus en plus fréquenté.

Plus de 122’000 véhicules se sont rendus au Chasseral en 2018. Et ce en 184 jours d’ouverture des routes. C’est trois fois plus que la fréquentation enregistrée avant 2007, fournie alors par le péage du col.

A l’époque, les données faisaient approximativement état de 35’000 véhicules par an, soit un peu moins de 200 par jour (mais la fiabilité des chiffres n’est pas totalement prouvée), indique un communiqué diffusé ce jeudi. L’année dernière, une moyenne de 667 véhicules par jour a emprunté l’une des deux routes d’accès pour monter au Chasseral (depuis Saint-Imier et depuis Nods), dont 415 se sont rendus au parking de l’hôtel.

Les chiffres 2018 ont été comptabilisés par l’Office des ponts et chaussées du Canton de Berne, qui a installé pendant six mois trois compteurs à véhicules à la hauteur du Col du Chasseral. Cette mesure sera reproduite cette année.

Du côté des transports publics, la fréquentation du bus Nods-Chasseral, ligne créé il y a quinze ans, est également en plein boom. Alors qu’elle avait transporté 600 passagers en 2007, elle en est à 3’000 en 2018.

Un panel de mesures à envisager

«Cet afflux est réjouissant d’un point de vue purement économique. Mais il pose également la question des risques induits: certains visiteurs et habitants de la région ne se rendent plus au Chasseral, car ils n’y retrouvent plus la tranquillité auparavant tant appréciée. Des habitants de Nods et de Lignières se plaignent par ailleurs de la circulation toujours plus forte et de la vitesse excessive de certains», est-il écrit.

Le Parc Chasseral précise qu’il n’a pas de réponse toute faite à cette problématique et qu’un panel de mesures est à envisager. «Le rôle du Parc sera de réunir dans un avenir proche les principaux acteurs concernés, afin que ce site exceptionnel soit préservé, tout en garantissant son accessibilité.»

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