Le taux d’occupation de la Clinique Le Noirmont continue de grimper. Il est passé à 84,4 patients par jour l’année dernière, alors qu’il en était à 79,2 en 2016, puis 82,3 en 2017.
«En fait, entre 2013 et 2018 le nombre de patients a augmenté de 40%. Cette progression est notamment liée à l’élargissement de nos activités et au développement des filières de réadaptation psychosomatique et musculo-squelettique», expliquent le directeur et le président de l’établissement, Martin Zuber et Marco Locatelli.
Une évolution qui a nécessité un agrandissement
«Ces deux spécialités représentent une diversification intéressante qui a trouvé toute sa légitimité aux côtés de la réadaptation cardiovasculaire, activité historique de notre établissement.»
La rapide évolution de la fréquentation de l’établissement ces dernières années a nécessité un agrandissement de la clinique, avec une nouvelle extension au nord du bâtiment.
Depuis fin 2018, deux nouvelles salles y sont à disposition pour les activités et thérapies avec les patients. L’administration y a également déménagé, afin de libérer ses locaux de l’aile ouest. «Ceux-ci seront prochainement réaménagés pour que les médecins et l’Unité psychosomatique puissent bénéficier de locaux bien situés au sein de l’établissement, et adaptés à leurs besoins actuels et futurs.»
Chiffre d’affaires en hausse, mais résultat financier en demi-teinte
Quant au chiffre d’affaires, de 13 millions en 2016, il est monté à 14 millions en 2017, et à 16,8 millions en 2018.
Malgré l’augmentation du taux d’occupation et du chiffre d’affaires, avec un bénéfice ordinaire de seulement 9000 francs, le résultat financier est par contre en demi-teinte par rapport aux attentes. «Le besoin de renforcement des équipes soignantes, afin de pouvoir répondre à l’accroissement de la lourdeur des cas, a un impact direct sur le résultat.»
Toutefois le cash-flow s’élève à environ 1,5 million de francs «et nous permet de conforter une situation financière saine».
L’extension au nord du bâtiment comprend deux nouvelles salles de thérapies pour les patients et le service administratif de la clinique. Photo: SP