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Baisse d'impôts notable aux Breuleux

La commune des Breuleux affiche une forme éclatante depuis quelques années. Une situation qui se traduira par une baisse de la quotité d'impôts de 2,05 à 1,85 pour autant que les citoyens l'acceptent lors de la prochaine assemblée communale.

04 mars 2011, 04:15

Industrie galopante, croissance démographique, finances plus que saines: le moment est venu pour Les Breuleux de répercuter ces bons résultats sur la population. A l'heure de présenter le budget 2011, lors de l'assemblée communale du 22 mars (20h), les autorités proposeront une baisse de la quotité d'impôts de 2,05 à 1,85. Les citoyens se prononceront aussi sur une extension de la zone industrielle, afin de permettre à deux entreprises locales de s'agrandir: Donzé-Baume, du groupe Richemont, et Guenat SA Montres Valgine. Avec la perspective de 200 à 300 nouveaux emplois (lire ci-dessous).

A l'échelle du citoyen, la baisse d'impôts représente une économie annuelle de 500 francs pour un ménage déboursant 12 000 francs d'impôts par année, au total. Et malgré ce manque à gagner, de 400 000 francs, dans la bourse communale, le budget 2011 table encore sur un bénéfice frôlant les 30 000 francs, pour un roulement de 3,9 millions. «On n'a pas supprimé de dépenses pour arriver à ce résultat», note le secrétaire caissier Vincent Pelletier. «Ces chiffres s'expliquent par les rentrées fiscales des personnes morales, qui augmentent.» L'impôt sur les entreprises devrait rapporter un million de francs.

Une telle baisse de la quotité n'est-elle pas un pari risqué sur l'avenir? «Non. Avec ce taux, on est dans les chiffres pour gérer le ménage communal sans problème», remarque la maire socialiste Agnès Bourquard. «Face aux citoyens, nous nous devons d'être au plus près de la réalité.» La commune n'a d'ailleurs pas pris cette décision sur un coup de tête. L'idée a germé au fil des excellents résultats enregistrés ces dernières années et durant lesquelles de forts amortissements ont été consentis. «On est passé d'une dette de 15 millions il n'y a pas si longtemps, à 9 millions aujourd'hui, soit 6500 francs par habitant», souligne Vincent Pelletier.

L'avenir s'annonce tout aussi prometteur, relève ce dernier: «Les projets industriels annoncés vont pérenniser cette situation.»

Aux yeux d'Agnès Bourquard, cet essor n'est pas dû au hasard, mais à une «politique volontariste» assortie de forts investissements dans les infrastructures. Plus de 20 millions de francs ont été investis en 20 ans. La commune n'a d'ailleurs pas été la seule à mettre la main au porte-monnaie: des privés ont rénové nombre d'immeubles anciens pour étoffer l'offre immobilière. Et la tendance se poursuit. Pour preuve, un montant de 225 000 francs de subventions à la construction et à la rénovation a été inscrit au budget 2011.

Les Breuleux se targuent aujourd'hui d'avoir franchi la barre des 1400 habitants. /DWI

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