Depuis quelques semaines déjà, ils sont là. Symboles incontournables d’une année qui file et des fêtes qui approchent. Ils sont majestueux, rouges, blancs ou Nordmann, ils s’enguirlandent ou s’illuminent.
Mais avant de se mettre sur leur 31, nos beaux sapins ont été patiemment séléctionnés, coupés puis transportés jusque sur nos places ou dans nos salons. Nous avons rencontré ces humbles travailleurs de l’ombre dans leur milieu naturel: les forêts des Franches-Montagnes.
Paysage et finances
Lajoux, 9h du matin, hier. Guillaume Schaller, garde forestier du triage de la Courtine, et Tom Franchy, son apprenti, finissent leur café. La mission de la matinée: choisir et installer le sapin communal, près de l’église. «Plusieurs facteurs entrent en compte dans la sélection d’un arbre de Noël. On recherche un spécimen branchu et pas trop grand, pour qu’il rentre dans le socle. Nous essayons également de choisir des arbres abîmés par le bétail, dont...