Une clairière envahie d’un épais manteau neigeux, un ciel voilé parsemé de rayons de soleil, des arbres laissant la brise emporter quelques-uns des flocons qui les recouvrent et, surtout, pas l’ombre d’un bruit. Sur les hauteurs de la montagne de la Binz, au-dessus de Court, le calme règne en maître en cette période de fêtes de fin d’année. De quoi donner aux promeneurs, quelques instants durant, l’impression d’être seuls au monde...
Au milieu de cette étendue d’or blanc se dresse toutefois, par-ci par-là, l’une ou l’autre bâtisse. Bien connu notamment des motards et cyclistes qui, en été, viennent se mesurer à la route sinueuse menant au sommet, le restaurant de la Binz semble alors comme endormi au cœur de l’hiver. Sitôt la porte d’entrée franchie, le froid laisse néanmoins place à la chaleur humaine. «Ici, on est un peu comme sur la Lune, au milieu de tout et de rien»...