«Le nombre de sources et leurs qualités naturelles ne font que décroître, sous la pression des captages d’eau potable, de l’utilisation à des fins agricoles, de l’urbanisation et désormais également du changement climatique», a indiqué mercredi l’Office de l’environnement jurassien, en collaboration avec le Parc naturel régional du Doubs.
Les résultats jurassiens ont montré qu’un cinquième des sources seulement possède encore une structure naturelle ou partiellement naturelle, tandis qu’environ 50% d’entre elles ont été détruites ou sont fortement dégradées. 16% des sources sont taries ou n’ont simplement pas pu être localisées.
«Ces milieux doivent à l’avenir être protégés et revitalisés», peut-on lire dans le communiqué. Afin d’initier des mesures concrètes, le Jura participe au projet «Sources et climat» avec les cantons de Vaud, des Grisons ainsi qu’armasuisse. Celui-ci s’inscrit dans le programme pilote d’adaptation aux changements climatiques de la Confédération.