MÉLANIE KORNMAYER
Cinq vétérinaires pour plusieurs centaines de chevaux. Il ne fait pas bon être une vache, un chien ou un chat le week-end du Marché-Concours, puisque presque tous les vétérinaires du coin sont occupés, bénévolement s’il vous plaît, sur le champ de courses. «C’est épuisant, il faut constamment être présent», nous a dit le président du service vétérinaire, David Boillat, entre deux téléphones pour une consultation. «Le 95% de notre travail concerne des coliques, de petites déchirures et les coups de sang après l’effort.» Très douloureux pour le cheval, mais rapidement soignable.
Le samedi matin, à l’arrivée des chevaux, quatre vétérinaires sont sur le coup. Il faut surtout vérifier qu’aucun cheval ne soit porteur d’une maladie transmissible. «Mais puisqu’on connaît les éleveurs, on est très souvent au courant des cas avant la manifestation.» Certaines années, des éleveurs ont dû faire l’impasse sur le...